01 69 43 30 01

Enterrement d’un défunt en Islam : découvrez les rites funéraires

Dans les rites funéraires islamiques, la toilette mortuaire, ou Ghusl, occupe une place prépondérante, reflétant le respect et la dignité accordés au défunt. Cette pratique, ancrée dans la tradition et les préceptes islamiques, requiert une compréhension approfondie et un savoir-faire spécifique. Elle est la première étape de la rituelle funéraire lors d'un décès d'un musulman avant d'arriver à l’enterrement du corps avec le visage dans la direction de la Mecque, comme le rapporte l'enseignement de notre Dieu Allah.

Si vous recherchez une entreprise de pompes funèbres musulmanes de confiance, Al Adab est une excellente option.

Fondements et importance de la toilette mortuaire

Dans la préparation des obsèques musulmanes, la toilette funéraire du corps avec de l'eau, ou "Ghusl al-Mayyit" en arabe, est la purification du défunt avant son inhumation, qui consiste à un lavage corporel répété trois fois ou plus, avec de l'eau pure. Pour parfumer le corps, l’eau utilisée peut être mélangée avec du camphre à la dernière ablution. Sachez que le nombre des ablutions est toujours impair et que l'utilisation de coton est recommandée. Cette pratique est fortement recommandée (Sunna du Prophète Muhammad) et doit être accomplie avec le plus grand soin et respect, que l'on soit en France ou dans notre pays. Ce rituel doit être accompli par des musulmans pieux et compétents, qui ont une connaissance approfondie du Fiqh (jurisprudence islamique) concernant cette pratique. La Niyyah (intention) pure est essentielle, marquant chaque geste de compassion et de respect envers celui qui a quitté le Dunya (monde terrestre).

Critères de qualification pour effectuer la toilette mortuaire

Pour mes musulmans, quand il y a un décès, on recommande toujours de consulter le testament du défunt puisque plusieurs directives concernant la cérémonie de ses obsèques peuvent s'y trouver. Parmi tant d'autres, il y a le choix du service des pompes funèbres, le cimetière dans lequel il veut se reposer, celui qui dirigera la prière, et même, comme dans ce rite de lavage, les personnes chargées de l'effectuer. Tout de même, elles doivent répondre à quelques critères bien précis.

En premier lieu, la personne chargée de laver un défunt musulman doit être avant tout musulmane. Cela découle du principe selon lequel les rites funéraires islamiques sont des préceptes spécifiques à la religion musulmane comme Allah et le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) enseignent dans le Coran. L’individu doit avoir atteint l'âge de la majorité et posséder la capacité de comprendre l'importance et la sensibilité de ce rite qui précède l'enveloppement du corps par du linceul. La maturité intellectuelle et émotionnelle sont aussi cruciales pour accomplir cette tâche avec le sérieux et la dévotion requis.

Ensuite, la personne doit avoir une compréhension du Taharah (purification du corps avec de l'eau), du Tawheed (unicité d'Allah), et des Hadiths spécifiques au contexte des funérailles musulmanes. Sans oublier la pureté spirituelle et l'intention sincère (Niyyah) qui sont fondamentales, ainsi que le savoir-faire sur la manière de laver et d'envelopper le corps dans le linceul. Ceci parce que même si nous ne sommes pas encore au moment de la prière funéraire, la famille garde cette dernière image de leur proche pendant le moment de deuil. En France, la récompense d'un droit pour ce rituel est aussi donnée au service des pompes funèbres, qui organisent les obsèques jusqu'à la mise en terre ou l'inhumation.

Préférences et restrictions sur ceux qui pratiquent le Ghusl

Il est préférable que la toilette mortuaire soit réalisée par une personne du même sexe que le défunt, c'est-à-dire des femmes pour une femme et des hommes pour un homme, sauf exception du mari envers sa femme et inversement. Toutefois, dans le cas d'un enfant, cette condition peut être assouplie.

Les membres de la famille proche du défunt, ou un un Mahram dans certaines situations, sont privilégiés pour accomplir cette pratique en raison des liens affectifs et de la discrétion qu'ils sont susceptibles d'observer. Si aucun membre de la famille n'est capable ou disponible, un membre respecté et compétent de la communauté musulmane peut être sollicité.

Le Ghusl al Mayyit est un acte de foi et de compassion, exécuté avec respect et dévotion. Par cet acte, les musulmans soulignent non seulement le respect pour le défunt, mais aussi l'importance de la préparation spirituelle pour l'Akhirah, rappelant aux vivants la réalité transitoire du Dunya et l'importance de vivre une vie conforme aux préceptes d'Allah.

Après ce lavage du corps d'un musulman décédé, la deuxième étape de la cérémonie des obsèques consiste à l’enveloppement dans des pièces de tissu blanc, simple et sans couture appelées linceul. Une pratique qui illustre l’égalité fondamentale de tous devant Allah, notre Dieu. Suivi ensuite par la prière qui se fait debout, et l'enterrement musulman ou mise à terre, par lequel le corps est mis sur le côté droite et non gauche de la sépulture, avec le visage tourné vers la Qibla.